Il sera marqué tout d’abord par l’inauguration de la fête du commerce de proximité à laquelle participent 120 commerçants vanvéens sur 150. Un record depuis le lancement de cette initiative. D’aileurs, Bernard Gauducheau qui est en campagne cantonale a prévu de passer la journée à leur rendre à tous une visite, accompagné de quelques élus et de quelques ciupures pour les mariages qu’il a prévu de célébrer. Peut être que cette fois-ci, il n’oubliera pas ceux qui ne participent pas à cette fête, comme c’était le cas dans les éditions précédentes. Ensuite par la visite des fouilles archéologiques menées dans le terrain du futur immeuble construit par OGI place de la République, et la première soirée publique du CIV avec des films de ses asdhérents salle des Cinéastes.
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WEEK END SOUS LE SIGNE DE LA PROXIMITE A VANVES
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UNE RENTREE PLEINE DE PROJETS POUR LES COMMERCANTS DE VANVES
La Rentrée se présente sous de bonnes perspectives pour les commerçants de Vanves rassemblés au sein du GEV (Groupement Economique de Vanves) qui a tenu son assemblée générale très tard, le 17 Juin dernier pendant l’un des matchs désastreux de la France lors de la Coupe du Monde, en présence d’AlainToubiana, elu chargé du commerce notamment et de la nouvelle Manager du commerce qui devrait permettre de développer des relations plus étroites entre les commerçants, le GEV et la ville. « C’est nécessaire car les commerçants n’ont pas beaucoup de disponibilités » constatait Francine Aurand, Présidente du GEV.
« Le GEV est toujours présent, malgré le fait que beaucoup d’entre nous sont occupés par leur activité. Peut être est-ce une raison pour laquelle le GEV a donné l’impression d’être moins moins présent ces derniers temps. Mais de nouveaux commerçants nous ont rejoint. Il dispose d’un site Internet que ses responsables essaient d’animer. Il a édité Vanves Pratique, guide très consulté et demandé, financé par la publicité en partie, avec une parution tous les deux ans. Nous avons peut être moins fait d’animations de rue » indique Francine Aurand en parlant des projets pour 2010/11 : « Nous avons décidé tout d’abord de réunir une fois par trimestre les commerçants d’un quartier avec le maire, comme ce fut le cas au Soleil Levant sur le Plateau le 13 Juillet dernier, et à La Gare à la Rentrée : Ce sera l’occasion d’échanges libres entre adhérents et non adhérents du GEV. Ensuite, de resserer nos relations avec les commerçants du marché en essayant de faire des animations ensemble, notamment lors des fêtes incontournables (fêtes des méres, Noël,etc…) car l’ensemble des commerçants de la ville et du marché sont complémentaires ».
PROXIMITE, TERROIR ET FORUM
Pour l’évenementiel, le premier projet est la journée du commerce de proximité le 9 Octobre prochain, en partenariat avec la commune, couplé avec une semaine commerciale, des cadeaux, un jeu de la photo mystére qui incitera les clients à aller chercher la solution chez les commerçants pour reconstituer le puzzle. « L’objectif est d’essayer de rassembler, alors que Vanves est dispersé, constitué de 3 quartiers, avec 3 petits points de commerce de proximité, le centre ancien, la gare et le plateau » indique t-elle en affirmant que « même si nous avons moins de commerces que chez nos voisines d’Issy les Moulineaux et de Boulogne ou de Clamart, nous croyons au commerce de proximité car il y a des personnes qui en ont besoin, pour qui c’est la seule sortie de la journée, et de rencontres, que ce soit nos boutiques ou le marché qui joue un rôle important. Il est vrai que l’on peut regretter que des commerces ferment, remplacé par des banques, car les propriétaires pratiquent des loyers très élevés. Et lorsque certains commerçants arrivent à la fin du bail, ils ne peuvent pas continuer. Mais on essaie de faire avec ce que l’on a. Et on fait ce que l’on peut » esxplique Francine Aurand.
Le second projet est le marché du terroir organisé à la fin de l’année par la ville, couplé avec la décoration de magasins par le GEV qui commencera plus tôt, à l’occasion du Téléthon. Enfin, le troisuéme projet est l’organisation d’un forum de l’artisanat et du commerce au printemps 2011. « Ce sera le cheval de bataille de la mairie auquel le GEV sera associé, avec les partenariats de la Chambre des Métiers, de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Nou avons beaucoup plus d’artisans qu’on ne croit et qui ont des savoirs-faire à nous faire connaître en dehors des artisans traditionnels ». Ansi Vanves renouera avec une initiatuve lancée voilà 25 ans par l’UCARIVE, l’ancêtre du GEV, qui rassemblait alors les commerçants de Vanves, dont peu se souviennent parmi les commerçants.
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QUESTIONS D’ACTUALITES AU MAIRE DE VANVES : "IL N'Y A JAMAIS EU UNE TRADITION COMMERCANTE TRES DEVELOPPEE"
Avant la trêve estivale, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le maire de Vanves sur quelques sujets d’actualités : Aujourd’hui, seconde et dernière partie avec la porte Brançion, Hachette Livre et le commerce à Vanves où Bernard Gauducheau donne va vision du commerce de proximité de demain qu’il veut maintenir contrairement à ce que pensent ses adversaires politiques.
VAQ - Où en est-on de l’aménagement de la Porte Brançion ?
B.G. : « La Porte Brançion est un vrai souci parce que depuis le début du projet de couverture du Boulevard Périphérique, j’avais souhaité et demandé que l’on l’intègre dans l’aménagement de la couverture du Périph. Le maire de Paris avait dit qu’en son temps, il n’y voyait pas d’inconvénient. A tel point que les choses avaient avancés, et que l’on nous avait proposé un projet de réaménagement de cette porte qui n’était pas inintéressant. La seule chose que j’avais contesté, était le local d’entrepôt. Nous avons demandé de revoir la copie car cela nous arrangeait pas. Le temps a passé, et nous avons relancé régulièrement la question sans jamais que la ville de Paris nous re-propose de nouvelles esquisses pour l’aménagement de la porte Brançion. On a eu l’impression que c’était complètement oublié. Peut être est-ce des raisons financières qui ont fait que Paris a privilégié davantage la partie couverture du Périph et l’aménagement de la dalle. Mais à chaque fois que je relance sur la porte Brançion, rien ! Je viens de ré-écrire à Bertrand Delanoë pour lui rappeler ses engagements dans ce domaine et notre souhait de voir réaménager cette porte, ce qui serait un complément idéal à la couverture du périph.
VAQ – Est-ce qu’Hachette Livre va vraiment s’installer à Vanves alors que l’on parle de Malakoff ?
B.G. : « Hachette Livre est à Vanves et y restera, avec l’ensemble de ses unités. Son projet est de doubler le personnel sur la ville de Vanves et sa superficie de son siége. Et pour cela, il faut le reconstruire. Pendant la période de reconstruction, il va s’installer momentanément à Malakoff et il réintégrera Vanves. Ses responsables ont le projet de passer de 3500 à 8000 m2 et de 350 à 650/700 personnes dans un immeuble sur lequel ils travaillent. Ils ont choisi l’architecte Jacques Ferrier. Le projet qui doit être réalisé dans un délai de 3 ans, sera bien sûr présenté aux vanvéens. Et je porterais un intérêt particulier aux riverains le plus proche pour que les intérêts des uns et des autres soient pris en compte sans obérer le projet qui est remarquable pour notre ville. Il viendra compléter la présence de France Paris Ile de France Centre qui se réinstalle dans leurs locaux après de leurs travaux, Audiens, la société Télétota qui passe de 30 à 130 personnes dans 6000 m2 situé dans les locaux Chenel, Arte Boulevard du Lycée
VAQ - Pourquoi dires-vous Vanves n’a pas (ou n’a plus) de tradition commerciale ?
B.G. : « Une des particularités de Vanves est d’être en bordure de Paris avec des dessertes de transports en commun particulièrement performantes. Du coup, l’offre commerciale sur Paris très importante et à proximité de Vanves nuit à Vanves. Si notre commune était plus isolée, moins accessible, elle aurait un tissu commercial beaucoup plus développé. Je connais Vanves depuis une trentaine d’années, et je reconnais que dans cette ville, il n’y a jamais eu une tradition commerçante très développé. En plus, depuis l’époque où Vanves était constitué de nombreux petits commerces, sont apparus de moyennes surfaces (Intermarché, Carrefour Market, Lidl, Franprix…) qui sont venus affaiblir les commerces de proximité. D’ailleurs on peut compter ses moyennes surfaces parmi les commerces de proximité. Ma volonté est malgré tout, là où s’est possible, de les maintenir, et à condition de trouver des candidats et des commerçants.
Devenir commerçant n’est facile car c’est une profession et un métier pour lequel les candidats y regardent à deux fois avant de s’engager. On voit bien que les commerces de proximité qui se développent aujourd’hui, sont souvent des franchises et dans des endroits où il y a une zone de chalandise très importante, donc beaucoup de passage (sortie de métro etc…). Mais sur des secteurs un peu plus isolé, c’est difficile car les commerçants considèrent que leur chiffre d’affaire est insuffisant pour arriver à payer leurs charges. Sans compter en parallèle, le développement de l’e-commerce à grande vitesse.
Toutes ces raisons expliquent que le commerce de proximité est devenu quelque chose de très particulier qui ne correspond plus à ce que l’on a connu voilà quelques années. Il faut évoluer vers de nouveaux dispositifs. Je suis en train de travailler avec la CMADS sur un projet qui tendrait à impliquer de façon plus nette la commune dans le développement du commerce de proximité car nous considérons que c’est presque un acteur social et non plus économique au sens stricte du terme. C’est une notion qui est importante parce que c’est une vie dans le quartier, un lieu d’échange entre le commerçant et ses clients.
Mais si l’on s’en tient au schéma traditionnel, cela ne suffit plus pour faire vivre les commerçants. Certains pas de portes sont devenus très chers, les baux sont aussi très élevés et donc l’équilibre économique n’existe plus. Cela impliquerait que la collectivité se mette en position d’aider les personnes qui souhaitent entreprendre quelque chose en matière de commerce de proximité. J’ai proposé d’y travailler au sein de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France dans la commission Commerce et artisanat. Ce ne sont plus des paroles en l’air, des considérations au ras des pâquerettes, mais un questionnement réel, une nouvelle vision du commerce de proximité qu’il faut développer en prenant en compte les réalités du monde commercial aujourd’hui.
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